Je propose aux citoyens témoins de débattre sur cette citation sans auteur clairement identifié mais dérivant d'une autre du poète Horace (Cf
[lien]).rnrnJe propose de lancer le débat en évacuant tout de suite l'interprétation "naïve":rnL'argent pris pour maître conditionne l'avare. L'argent pris pour serviteur conditionne le juste (au sens moral).rnrnPour aller plus loin, partons du commentaire de Lola sur le site sus-cité:rn"En effet, cette citation nous invite à réfléchir un peu au sujet de l'argent,cette entité présentant deux aspect contradictoires, est ce qu'on s'en sert pour notre bien et pour le bien d'autrui, ce qui ferait de lui un bon serviteur (et prêtez attention à la personnification de l'argent qui montre son pouvoir immense), ou bien l'argent nous condamne à tel point que l'outil devient un objectif en lui même (cas de l'avare), et c'est là où apparaît son rôle de mauvais maître."rnrnA mon sens, dire que l'argent en tant que maître est mauvais est une idée partagée en générale. Mais pourquoi ? rnCela vient du fait que l'argent maître entraîne un asservissement de la personne (physique ou morale) qui ne se soucie plus que de contenter son maître. Causant
possiblement par la même le malheur d'autrui puisque
l'argent en lui même n'a pas de conscience morale.rnrnC'est sur ce point, je pense, que doit s'articuler la réflexion. En effet, l'argent de part son absence de conscience morale ne peut pas être un bon maître. Il faudrait donc le rendre serviteur ?rnrnC'est la qu'on en revient finalement aux prémices. L'argent en tant que serviteur d'un mauvais maître n'en est que plus mauvais. L'argent n'est ni un bon maître ni un bon serviteur. Il n'est ni bon ni mauvais en lui même. C'est son maître, autrement dis son possesseur qui en fera un
moyen utilisé à bon ou mauvais escient.rnrnAutrement dit, et pour revenir sur le commentaire de Lola, l'argent n'a pas à être personnifié. En lui même il est amoral et ne prend sens qu'entre les mains de son maître. Maître qui lui seul peut subir un jugement moral.rnrnEn conclusion, voici un nouveau proverbe qui prend en compte le raisonnement précédent:rnrn"L'argent n'est ni bon ni mauvais, il est le reflet de son maître"rnrnAmitié,rnJB